lundi 30 avril 2018

novossibirsk

contribution de béné, ex inde, suisse, australie et paris, bientôt de nouveau suisse, partie d'un coup d'un seul apprendre le russe en russie pendant une semaine.

"A la mi-avril je me suis envolée pour un stage de russe à Novossibirsk, dans le sud de la Sibérie, à 4h de vol à l’est de Moscou. Je souhaitais être dans une ville typiquement russe, loin de l’adrénaline moscovite ou du charme architectural de St Pétersbourg.
A Novossibirsk le temps m’a semblé s’être arrêté : avenues immenses, 
 

trottoirs bordés d’une neige noircie de début de printemps, 
 

maisonnettes en bois jouxtant des barres d’immeubles 
 

et voitures d’un autre âge 
Tout y est histoire : le nom des rues « avenue d’Octobre » « rue Sovietskaïa », des stations de métro « place Lénine », « Gagarinskaïa ». 
Mais dans cette ville qui j’ai d’abord prise pour un repoussoir, le charme sibérien a rapidement opéré, la laideur largement compensée par l’authenticité des sibériens, bien différents, parait-il, du reste de la Russie.
Et puis si on a besoin de douceur et de couleur on peut toujours aller faire un tour au joli marché couvert, et se faire réchauffer le cœur par la gentillesse des commerçants de l’Altaï voisin et le corps grâce à ses délicieux fruits secs et fruits à coques tout droits arrivés d’Asie centrale". 

 

dimanche 29 avril 2018

qu'est ce qu'un livre ?

après le format des journaux... les livres

c'est quoi un livre ? c'est un support d'écriture composé de pages reliées les unes aux autres. plusieurs parties le composent.

la couverture : ce sont 4 pages, plus épaisses. la première de couverture est celle du dessus, souvent porteuse du titre et d'une photo pour l'illustrer. la deuxième c'est son verso. la troisième est la page arrière intérieure et la quatrième le dos du livre. enfin en bibliologie, le dos c'est ce qu'on appelle nous la tranche. et la tranche c'est le bord libre des feuilles.



ensuite il y a la reliure. c'est à dire la façon dont sont assemblées les feuilles entre elles. d'abord groupées par petits cahiers de nombre pair, elles peuvent être cousues (c'est alors un livre relié, couverture rigide) ou collées (c'est un livre broché, plus souple). le premier, est plus solide et aussi plus cher.

viennent ensuite un certain nombre de pages blanches ou pas. la première, la page de garde, est en général vierge. au bas de son verso il y a souvent la date de l'édition première de l'ouvrage, quand la date de l'édition que l'on a en main figure sur la toute dernière page.
ensuite vient la page de titre, écrit en grande largeur.


bref tout cela est très codifié, un peu battu en brèche tout de même par les éditions de poche, brochées, à couvertures plastifiées, moins belles, désacralisées mais aussi beaucoup plus pratiques et moins chères.


samedi 28 avril 2018

chiens

rien à voir avec les articles précédents mais bon...
un film vient de sortir que je n'ai pas spécialement envie d'aller voir mais dont j'aime bien l'affiche



bizarrement par association d'idées ça m'amène à ça

puis à ça

pour finir là. polka en kway

marrant non ?

vendredi 27 avril 2018

antispécisme (3)

évidemment, pour moi qui suis carnivore c'est une question difficile. si on veut aller au bout du raisonnement il faut arrêter de manger de la viande.
j'ai effectivement du mal à manger du foie gras (je pense à ce qu'on inflige aux oies pour qu'elles développent une cirrhose) et j'ai du mal aussi avec le saumon, entassés qu'ils sont dans des flaques d'eau saturées d'antibiotiques. mais je continue à manger de la viande.
le lait ? j'en bois pas mal. pourtant on insémine les vaches pour qu'elles fassent des veaux, qu'on leur retire pour leur piquer leur lait..
mes incohérences personnelles ne s'arrêtent pas là... j'ai vu plusieurs corridas dans ma vie et j'ai trouvé ce spectacle fascinant (mea culpa, mea culpa, mea culpa et pas de photos).

bref ce n'est pas facile mais c'est intéressant de se poser cette question. 
ça me rappelle qu'il y a 30 ans tout le monde arborait des bracelets en ivoire sans réfléchir à la façon dont les obtenait. pourtant on n'était pas plus ignorants de leur provenance hier qu'on ne l'est aujourd'hui.

bref on évolue... et c'est bien.





jeudi 26 avril 2018

antispécisme (2)

du coup si on prend le cas du lapin.

 

s'il est votre animal domestique, il vous appartient mais il est protégé par la loi. 
s'il est sauvage on s'en fiche. 
s'il est élevé pour sa chair ou sa fourrure dans un élevage, il faut l'élever et le tuer correctement (loi de 1963) mais quid des vidéos parues ces dernières années sur ces conditions d'élevage et d'abattage


enfin, quid des lapins de laboratoires sur lesquels on essaie des produits de beauté, des médicaments ou auxquels on implante des électrodes dans le cerveau pour voir ce que ça fait. je vous épargne les images horribles d'internet.
compagnon idéal va me détester mais c'est une question qui mérite d'être posée, non ?



mercredi 25 avril 2018

mardi 24 avril 2018

antispécisme (1)

c'est un courant philosophique récent qui tend à prouver que l'espèce humaine n'est pas une espèce supérieure, même si elle est dominante, et qu'elle n'a pas le droit de vie ou de mort sur l'espèce animale.
ce courant questionne sur notre rapport aux animaux. ce qu'ils sont, comment on les considère, comment on les traite, comment on s'en sert, si on les vend ou non, si on peut les manger.
quelques dates.
en 1791 l'animal était considéré comme la propriété de l'homme. toute atteinte à cet animal était considéré comme une atteinte au bien de son propriétaire. propriétaire de ce fait qui avait tous les droits sur son bien.
en 1850 est votée une loi punissant la cruauté envers un animal sur la voie publique. cela concernait principalement les chevaux.
en 1963 est réprimé tout acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif
en 1976. "tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce". cela va donc plus loin que le texte précédent puisqu'il inclue de fait les animaux sauvages, les zoos, les élevages ou même les essais de laboratoires.
en 2015 le parlement reconnaît aux animaux domestiques le statut d'être vivants doués de sensibilité. ils restent toutefois la propriété de leur propriétaire. rien sur les animaux sauvages.

pour ma part j'avoue que j'ai commencé tardivement à me poser ces questions. serait-ce dû à la fréquentation de polka ?


 

et vous, vous en pensez quoi ?
à suivre.

dimanche 22 avril 2018

samedi 21 avril 2018

le format



ce matin j’ai lu un article qui parlait du format "berlinois" du journal le Monde. évidemment ma curiosité s’en est trouvée toute titillée. 

 

c’est ainsi que j’ai découvert qu’il existait dans l’édition des journaux 4 formats, dont la tendance à la réduction pour des raisons à la fois d’économie et de confort de lecture. 


au tout début les journaux étaient très grands : format broadsheet (grand format), soit en centimètres 54 x 38.5. évidemment, à l’époque on ne prenait pas le métro tous les jours pour aller au travail comme beaucoup de lecteurs aujourd'hui et on pouvait s'étaler pour l'ouvrir. jugé peu pratique il n’existe quasiment plus. jusqu’en 2015 c’était pourtant le format de l’Equipe.


le format belge, 52 x 36.5, a également presque disparu pour les mêmes raisons.

le format berlinois (celui du Monde donc), inventé en allemagne 😁 de 47 x 32 est aussi celui du Figaro, de l’Humanité etc…



enfin il y a le format tabloïd. 41 x 29 ou encore demi-tabloid (29 x 21). il a le vent en poupe partout dans le monde pour des raisons de confort et en plus il coûte moins cher. 20 mn, libération, le parisien l'ont adopté.
 
comme le mot tabloïd se réfère souvent aux journaux à sensation, la presse convenable, passée au même format préfère le terme "compact".

cela dit il faudrait savoir si la réduction de la surface opérée au fil du temps pour des raisons de confort et de coût n'a pas eu un impact sur la diminution du nombre des articles ou encore leur développement. à faire plus court on simplifie parfois le raisonnement...

vendredi 20 avril 2018

coachella

quoi ? vous n'êtes pas encore à coachella ?


c'est du 13 au 22 avril, en californie, et c'est deplecetoubi.

pour vous y faire votre place, il vous faut (je parle pour les femmes. quoique..) :
- une robe en dentelle qui laisse voir tout et même plus ; 

- des lunettes XXL pour qu'on ne vous reconnaisse pas, mais une coiffe d'indien pour qu'on vous remarque, 


- un iphone pour faire des selfies
 
-  des santiags pour marcher dans la boue.


vous êtes prête ? il vous reste 2 jours... bon, pour beyonce c'est un peu tard, elle est déjà passée, mais avec un peu de chance et si vous vous dépêchez, vous croiserez peut-être nabilla ou paris hilton.





jeudi 19 avril 2018

vocabulaire : coruscant, kezako ?

le larousse nous dit :
coruscant, adjectif. du latin coruscans, de coruscare, briller.
puis
littéraire : brillant, étincelant
on emploie cet adjectif pour décrire quelque chose qui brille intensément, qui scintille de mille feux.
on peut le dire d'une lumière, d'une étoile.
et coruscant est aussi le nom d'une planète de l'univers star wars.
 les amateurs, lecteurs de ce blog l'auront aussitôt relevé

au revoir et merci

en ce 31 décembre 2022 leptitludeparlemonde baisse le rideau. après 2320 articles et 382 642 visites il est temps pour lui de mettre un term...