ben oui, quoi. c'est notre dernier au Cap. on n'allait pas le rater !
on y était donc, en bonne compagnie
en ce mois de janvier 2022 leptitlu attaque sa dernière ligne droite dans l'autre afrique. où sera-t-il en septembre prochain ? nul ne le sait encore. mais c'est le principe même duptitlu : ne jamais savoir ce qu'il y aura "après". et ça doit vous plaire puisque depuis le 9 janvier 2011 vous l'avez visité 357 082 fois. de toutes façons, où que ce soit, leptitlu continuera à vous faire voir, à vous étonner, à vous émouvoir, à partager. c'est, 11 ans après ses débuts, toujours sa seule ambition.
ben oui, quoi. c'est notre dernier au Cap. on n'allait pas le rater !
on y était donc, en bonne compagnie
l'obsolescence n'est pas une fatalité.
je traîne cette serviette depuis des lustres, cinq exactement. mais là, je crois bien qu'il va falloir que je m'en sépare. dommage, je l'aimais bien. elle me rappelait de bons souvenirs.
ça y ressemble mais ce n'est pas la fiction. des diplomates américains et canadiens affectés à cuba, dans les années 2017, pourtant une période de réchauffement des relations américano-cubaines, se sont plaints de troubles invalidants qui ont conduit à leur rapatriement pour raisons sanitaires. les mêmes troubles ont été ressentis à vienne tout récemment : des étourdissements, des nausées, des troubles de l'audition, des maux de tête. ces troubles seraient causés par des bombardements acoustiques, comme des micro-ondes, qui occasionnent des lésions dans le cerveau.
d'où ça vient ? personne ne sait officiellement, mais les russes semblent avoir étudié le sujet de très longues date, ce qui dirige naturellement les soupçons vers leurs services.
quel mobile ? on ne sait pas non plus, mais a minima le raccourcissement des séjours des agents de ces ambassades pourrait à terme induire une désorganisation funeste au fonctionnement et ainsi profiter au coupable de manière indirecte..
c'est pas the americans, mais on s'en rapproche !
non, c'est pas un légume qui donne des gaz, ça c'est le salsifi
mais ça a quand même à voir avec la bouffe. à la base c'est un ragoût de restes, de poisson ou de viande réchauffés, mais aujourd'hui on n'utilise ce mot que pour désigner un mélange confus et disparate, une accumulation de mots, de gens, d'idées.
"vous ne m'avez jamais parlé de Mme de Montferrat ; c'est pourtant un joli salmigondis de dévotion et de coquetterie". Voltaire
tout comme le faisait "tout tout de suite" à propos du "gang des barbares" qui avait torturé à mort ilan halimi,
"khalil", de Yasmina Khadra, tente d'expliquer ce qui amènent des petits jeunes, ou moins jeunes, désoeuvrés, en rupture d'école, de famille, de société, sans idéologie particulière, souvent nés en europe, à se faire happer par des manipulateurs qui les poussent à commettre l'irréparable.
c'est douloureux, ça suscite de la colère, mais ça mérite d'être lu. c'est bien écrit, même si c'est en décalage sans doute avec le vrai parler de ces jeunes, mais surtout ça permet de comprendre l'enchaînement des faits, afin de réfléchir à ce qu'il faudrait faire pour que de telles horreurs ne se reproduisent plus.
strand, à 40 km du cap, sur la côte (strand en néerlandais veut dire plage).
très années 70 avec une alternance d'ancien, dans les tons pastel, et des palmiers bien sûr
depuis la pandémie, CI travaille de la maison, et passe sa vie professionnelle en visio conférence ou sur messagerie instantanée, google meet, microsoft team, zoom, slack, whatsapp, ou je ne sais quoi et il échange avec toutes sortes d'interlocuteurs : philippins, américains, sud-africains, finlandais, danois.
et des petits poissons comme aux sables d'olonne
non organisé depuis 2018 due to the pandemic, le marathon du Cap juste après la course cycliste Cap Argus a mobilisé des milliers de sportifs, sous un ciel d'abord morose pour une arrivée sous le soleil. il y avait là des hommes des femmes, des jeunes des vieux, des gros des maigres, des blancs des noirs, des sérieux, des rigolos, des coureurs intermittents, des tchatcheurs, des géants, des tutus, des perruques, des incognito
bref, toujours amusant à regarder !
de andré brink (2000) .
c'est l'histoire d'une rencontre inattendue, et même inespérée, celle qu'on n'a pas cherchée et qu'on n'attendait pas, et qui conduit ruben, veuf vieillissant, à un effondrement des certitudes qui ont façonné sa vie. il retrouve alors, paradoxalement, un certain souffle de vie.
mais cette rencontre le met face à son âge, ses regrets, ses remords, ses illusions sur la vie, l'amour, l'amitié, et même sur sur son pays.
c'est comme un château de carte qui tient jusqu'à ce qu'une nouvelle carte y soit ajoutée et fasse tout dégringoler.
un beau roman, bien écrit et très juste, et une histoire poignante.
Contribution du CI
" Départ
: je suis chaud patate ! Échauffement, récapitulation du parcours,
rappel de l’allure, une petite Marseillaise en mon for intérieur et
c’est le moment ! Trop content d’être là !
5km : évidemment je
suis parti légèrement plus vite que prévu et je me permets des
excentricités genre dépassements. Mais quoi ? Je suis à full réserves,
tout va bien. Pourquoi je me priverais ? Bon, le temps n’est pas génial
mais tant pis.
10km : stabilisation des paramètres. Allure prévue, je prends consciencieusement mes ravitaillements, je cherche la corde à chaque virage, je checke mes temps, la météo, les signaux du corps. Bref tout est sous contrôle. Bon il y a cette petite douleur derrière le mollet mais ça va passer non ?
15km : premiers petits
signes de dysfonctionnement. La douleur à la cuisse ne passe pas. Il va
falloir vivre avec pendant quoi ? 27km ? D’autres signaux mineurs, à
surveiller. Une légère fatigue aussi. Mais rien de grave, on ne lâche
rien !
21km : ça y est ! C’est la moitié ! Verre à moitié vide ou
à moitié plein selon les points de vue. Une petite voix me rappelle que
« le vrai marathon commence maintenant ». C’est qu’on commence à
s’approcher de mes sorties les plus longues, sauf que j’en ai encore 21 à
faire.
25km : le mur. Le scientifique en moi se rappelle que je
passe de la voie métabolique du sucre à celle des lipides, beaucoup
moins efficace. Je vais perdre 1min à 1min30 par km, et d’autre
joyeusetés biologiques. Le coureur avec l’expérience de 3 marathons
derrière sait que l’enfer va commencer…
30km : le corps est dans
le rouge. Ça bipe de partout mais le cerveau s’en fout. Il commence à
baigner dans les endorphines. La douleur c’est dans la tête et quand il
n’y a plus de tête… du coup le corps continue d’avancer mécaniquement.
Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?
35km : le
cerveau est en plein trip. Il ne sait plus très bien ce qu’il fout là, où il est, et…, et se rend à peine compte de ce que ça représente 7km. Côté
ravitaillement, ça fait longtemps que le corps n’accepte plus les gels.
Une gorgée de coca et de l’eau, c’est tout ce qui passe. On a aussi
oublié la montre ou les allures de référence. La seule routine c’est de
mettre un pied devant l’autre. Pas mal de coureur marchent (ce qui est
une bonne approche pour se retaper et finir en beauté). Moi je coure
(enfin trotte) y compris dans les côtes. C’est qu’on a sa fierté.
38km
: quelque chose se passe. Le cerveau sort un peu de son trip pour
réaliser qu’on est sous la barre des 5km restants. En gérant bien, il y a
moyen de reprendre une allure plus soutenue. Pas maintenant mais vers
le 40ieme. En attendant je récite Cyrano et je pense à mon prof de
karaté à Nantes (Quentin s'en souviendra) « si tu trouves que le marathon c’est
trop dur, fallait faire de la danse classique » (pardon aux danseuses et
danseurs)
40km : ça sent l’écurie ! L’allure remonte car, oui,
il restait quelques gouttes d’énergie et de volonté. Je recommence même à
dépasser des gens.
42.096 km : le dernier 100m. Gros kiaï sorti
du fond des tripes et sprint de malade. Vous pensiez que j’etais fini ?
Haha ! C’était une ruse ! J’aurais pu faire ça depuis le début ! Ou pas…
Arrivée
: médaille, coca, eau. Mon organisme n’y crois pas. Ça va repartir
c’est sûr ! Mais non ! C’est fini. Bon, le temps n’est pas extra
(5h21min 29s) mais je le savais dès le départ et je ne visais pas de
temps. J’ai fini et c’était l’objectif. Content donc 😁
H+20 min :
drop d’endorphine. J’ai envie de rire, de pleurer, je maudis mon temps
et mon corps se rappelle à moi. Va falloir s’étirer et récupérer des
calories. La descente est raide mais contrairement à une drogue, je n’ai
pas envie de recommencer pour avoir un nouveau trip. Pas tout de suite
en tout cas 😉
être procédurier c'est chercher abusivement la procédure, ergoter, pinailler, chercher la petit bête administrativement parlant.
mais pas seulement. en lisant des polars on apprend que c'est aussi la fonction de l'officier de police chargé de recueillir tous les indices que peut contenir une scène de crime : position et attitude du corps, empreintes de doigts, de semelles ou de pneus, traces biologiques, traces écrites, arme du crime, et balistique, objets en tous genre.
la protection de la scène de crime est déterminante pour faire avancer une enquête significativement. c'est un concept relativement nouveau qui a bcp progressé après l'affaire grégory, toujours pas résolue à ce jour, dont la scène de crime avait été irrémédiablement polluée par les gendarmes qui avaient constaté la mort. cette prise de conscience a entraîné l'envoi d'enquêteurs pour formation aux USA et en Suisse, plus avancés à l'époque que la France, dans le domaine.
cette tâche demande des qualités d'observation, de la méthode, de la méticulosité, de la rigueur, et ... une connaissance parfaite des procédures !
il serait temps qu'on fasse quelque chose avec ce printemps qui booste toutes les plantes
sinon grincheux va disparaître
de D. B. John, 2019, collection Pocket.
cela donne un roman captivant, surprenant, effrayant. Ça ne donne pas envie d’aller voir sur place, mais on apprend beaucoup de choses sur ce système qui n’a plus bcp d’équivalent dans le monde et on s'en réjouit !
à première vue on ne voit que le nid, posé sur une structure de métal, dans un local technique, mais si on tapote tout doucement sur la structure, on voit deux petits becs qui surgissent instantanément, grand ouverts, en attendant la becquée
trop émouvant
en ce 31 décembre 2022 leptitludeparlemonde baisse le rideau. après 2320 articles et 382 642 visites il est temps pour lui de mettre un term...