joburg (6)

expo échevelée à joburg, dress code africain, sur les coiffures pratiquées par une artiste coiffeuse très créative

et même sur la bouteille de rhum

 

critique : aliénor d'aquitaine

aujourd'hui, une biographie signée régine pernoud et qui nous raconte la vie aventureuse, royale, d'une maîtresse femme du moyen-âge : aliénor d'aquitaine.

reine de france puis reine d'angleterre, duchesse d'aquitaine toujours, mère de 10 enfants dont richard coeur-de-lion et jean- sans-terre, belle, insoumise, calculatrice, amoureuse et séductrice, courageuse, ambitieuse, lettrée, montant toujours à cheval à 70 ans, et morte à plus de 80 ans.

une sacrée bonne femme, très bien racontée par régine pernoud, même s'il faut un peu se concentrer parce que ce n'est pas si facile à lire. 

un livre instructif et passionnant.

joburg (5)

si soweto est si connu c'est aussi parce que s'est joué là le drame qui a mis un coup de projecteur sur l'afrique du sud et son régime. en 1976 le régime a voulu imposer l'afrikaans comme langue d'enseignement dans toutes les écoles d'afrique du sud, au détriment de l'anglais. les enfants et sans doute des adultes aussi, ont voulu protester et ont organisé une manifestation qui se voulait pacifiste. l'affaire a dégénéré et la police a lâché les chiens sur le cortège puis tiré. hector pietersen, 12 ans, est mort, et la photo de son corps porté par un camarade a fait le tour du monde

joburg (4)

johannesburg c'est aussi soweto bien sûr, un symbole et qui illustre ce qu'on pense savoir des townships.

soweto qui est un acronyme pour south west township est une des zones de peuplement créées par le régime de l'apartheid pour séparer les populations selon leur ethnie. il y a des townships en périphérie de toutes les villes d'afrique du sud, mais contrairement à ce qu'on pense ce ne sont pas seulement des bidonvilles. ces zones de peuplement comportent toutes les classes sociales, des quartiers de belles maisons font suite à des quartiers pauvres, ou même très pauvres et puis on retrouve des maisons de classe moyenne. il y a des stades 

  

et des salles de spectacle, des centres commerciaux, des parcs et des écoles. 1200 000 personnes vivent à soweto, parfois confortablement dans de vraies maisons et parfois sans eau ni électricité dans ce qu'on appelle un shack.

l'obligation de vivre là n'existe plus depuis 30 ans mais même des personnes qui ont atteint un certain niveau et pourraient vivre ailleurs sont parfois restées, ou y retournent régulièrement.

l'actuel président de l'afrique du sud y a vécu, tout comme nelson mandela avec son épouse winnie, et qui y est retourné s'installer à sa sortie de prison (il a ensuite quitté son épouse et s'est installé ailleurs).

soweto est devenu touristique et si on y est accompagné on peut parfaitement s'y balader et même faire du vélo. 

ou un tour de pousse-pousse

joburg (3)

sans méconnaître la mauvaise réputation de johannesburg, notamment en terme de sécurité, j'ai été agréablement surprise par la ville. propre, entretenue et mise en valeur par des oeuvres d'art un peu partout

 

 

 

 

le street art est très présent au Cap aussi et certaines oeuvres sont vraiment magnifiques et valent absolument le détour du promeneur

 

joburg (2)

standard bank. l'une des premières, qui a eu la surprise en creusant pour construire son siège - ça ne s'invente pas - de tomber sur une mine d'or. 

la mine est là, intacte, au sous-sol de la banque, qui rappelle comment tout a commencé.

ici une sculpture, façon Cesar, composée de pelles et d'outils trouvés dans cette mine, et la banque elle-même qui est magnifique

joburg (1). mines et banques

la semaine dernière j'ai donc fait un petit voyage d'exploration   

ne l'oublions pas, c'est ici que tout a commencé, après kimberley

l'or après les diamants. l'architecture passée de joburg affiche bien les années de richesse qui ont fait l'afrique du sud. les mines et les banques ont érigé des immeubles imposants. l'évolution de la population du centre ville ayant changé ces 30 dernières années certains de ces immeubles dont abandonnés mais restent vaillants. 

immeubles un poil stalinien, puissance et sévérité, symbolique

banques ou mines, entremêlés et toujours présents

 

 

bel immeuble, abandonné, mais non squatté, résultat d'un gentleman agreement entre la ville et les propriétaires qui continuent à payer les taxes afférentes.

 

un centre ville complètement désert en dehors des heures de bureau et évidemment le we, où il vaut mieux sans doute ne pas traîner

 

critique : le joueur d'échecs

leptitlu aime beaucoup lire et aime bien partager aussi. j'inaugure donc ici une nouvelle rubrique dédiée à la littérature au sens large. mon avis sans prétention, sur ma dernière lecture, en format court, pour partager coup de coeur ou déception sans prendre la matinée à mes lecteurs.

aujourd'hui : le joueur d'échecs de stefan zweig.

ben ça fait des années que je l'ai et que je veux le lire et il m'est toujours tombé des mains. et pas a cause de son poids, il est tout mince. 

en préambule au livre de poche est cité l'auteur lui même qui s'excuse d'avoir encore écrit un truc bizarre, trop long pour une nouvelle, trop court pour un roman. 

ben c'est exactement ça. je m'attendais à être comblée et je suis restée sur ma faim. les deux histoires parallèles que le livre raconte, auraient pu toutes les deux faire l'objet d'un roman entier car elles étaient très prometteuses, mais elles se partagent ces 128 pages, autant dire qu'aucune des deux finalement n'est développée et que ces ébauches sont plus frustrantes qu'autre chose

c'est le printemps !

je sais c'est déboussolant. chez nous c'est le printemps alors que d'habitude c'est l'automne. dans les écoles en septembre c'est la compte de pommes, les feuilles d'automne et colchique dans les prés.

 

après 3 ans on s'y fait toujours pas...

qui se sert encore...

 de gants de toilette ? ben madame mère. en masse

le cap / johannesburg

après 3 ans en afrique du sud, on n'était jamais encore allés à johannesburg, je rappelle que c'est la capitale économique même si la ville n'a pas le statut de capitale.

donc aujourdhui, off we go, et on y reste jusqu'à samedi soir.

au programme un peu de travail, un vernissage et beaucoup de tourisme.

à suivre.

une tite envie ?

 

 

feel free

des tournesols

 tout simplement, parce que c'est si joli.

 

ida / sandy

après elsa en juillet, henri en août, la tempête ida fait rage ces jours-ci sur la côte est des états unis, et ça m'en rappelle une autre, en 2012, alors que nous étions partis au québec et à new-york, fin octobre, sandy : passé le pont JFK juste avant sa fermeture, pas de transport en commun, des kilomètres de marche à pied, pas d'électricité, les couloirs de métro inondés, des dégâts considérables et plus de 200 morts.

en faisant des recherches je remarque qu'il y en avait eu une aussi en 2011, irène. c'est donc assez fréquent. il ne faut pas oublier que new-york est entourée d'eau sur 800km, et que nombre de ses quartiers, qui hébergent 400 000 personnes sont en fait des zones inondables, ce qu'on voit très bien sur cette carte.

et il y a aussi les tempêtes de neige...

SPAR 10km

ce matin, 10km avec les copines, on est prêtes et on est capables