we à nairobi (3) les girafes

après les éléphanteaux, les girafes.

pas de mission particulière au girafe center si ce n'est de faire plaisir aux touristes. montés sur un perchoir ceux-ci peuvent voir les girafes de près, les caresse, les nourrir avec des croquettes et juste espérer que cela ne leur fait pas de mal.

mais ne boudons pas notre plaisir. c'est assez fantastique de pouvoir les approcher d'aussi près.

marmouset et la girafe

mets pas ton doigt dans mon oeil !

(ou tu vas te faire pincer très fort)

l'oeil de biche

we à nairobi (2) les éléphanteaux

avant le grand parc, visite aux éléphanteaux orphelins de la fondation david sheldrick. je ne reviendrai pas sur la raison pour laquelle il y a plein de petits éléphants orphelins (honte à moi qui possède un bracelet en ivoire depuis des années, mais qui le cache au fond de l'armoire). 

ceux qui arrivent là ont plutôt la belle vie. 

 

ils ont un compagnon-soigneur qui ne les quitte pas d'une semelle, les nourrit, 

 

joue avec eux, les aspergent d'eau boueuse et dorment avec eux. 

 

 

 

ils s'en donnent à coeur joie quand vient l'heure du biberon suivie de celle du bain.

we à nairobi

la semaine passée, petit we à nairobi à la rencontre de marmouset et l’occasion de revoir des amis de nantes, de chine et d’inde, désormais nos voisins africains.

grande ville, beaucoup d’embouteillages, rançon sans doute d’une vitalité économique reconnue par tous.

un centre ville de buildings, mais des quartiers semblables à ceux de bujumbura, avec en revanche un vrai souci d'enjoliver notamment en entretrenant la végétation

heureusement il reste encore un peu de nature malgré l'urbanisation.

et même un immense parc naturel dans la ville même. à suivre.

avocat

en france, ces dernières années, et même au luxembourg, j'ai essayé bien des fois de faire pousser des avocats à partir du noyau comme avant, comme à montréal, par exemple où j'avais réussi à avoir un vrai beau petit arbre. 

et puis, depuis, plus rien. la faute à monsanto peut-être qui empêche la reproduction d'après les graines en stérilisant les individus. enfin j'en sais rien. 

toujours est-il que j'ai réessayé ici et ça a marché.

la preuve.

je vais maintenant le mettre en pot et au salon. vous vous direz "mais pourquoi diable fait-elle pousser un avocatier dans son salon alors qu'elle en a deux énormes dans le jardin". je vous l'ai dit, j'aime bien observer la vie des végétaux.

pour info j'en ai mis un autre à germer, et la tige que vous voyez à gauche est un bout de scindapsus aureus que j'espère replanter.

sur la route de bugarama

à mi-chemin entre bujumbura et le rwanda se tient bugarama. pas grand chose à voir là-bas mais la route est belle et souvent cocasse.

ça monte dur et les vélos s'accrochent aux bus. je subodore que ceux-ci doivent accepter moyennant paiement. le jeune qu'on a suivi avait l'air très à l'aise. il avait un casque sur les oreilles et battait la mesure de ses pieds.

on traverse plusieurs bourgades, que je n'oserais qualifier de riantes. elles sont en tous cas très animées, ce qui est stressant pour le conducteur

certains enfants sont curieux et se laissent volontiers photographier.

heureusement pour les vendeurs de bananes, le circuit de la vente va des hauteurs vers la plaine

fait soif. on trouve partout de la bière et du coca. 

heureusement ou malheureusement...

éloge de la futilité

on ne peut pas être sérieuse, professionnelle et studieuse tout le temps. un peu de futilité c'est pas mal non plus. je suis équipée et je le revendique.

thé ou café

le pays aux mille collines c'est le rwanda, mais le burundi n'est pas en reste. bujumbura est à 700 mètres mais dès qu'on s'éloigne vers l'intérieur des terres, ça monte, il fait frais, et ça sent l'eucalyptus.

 

une cascade

des bananiers 

des eucalyptus

les colonisateurs, l'allemagne d'abord, la belgique ensuite, en ont profité pour faire pousser du thé et du café sur les hauteurs.

aujourd'hui le burundi exporte le café, le thé et le coton. je vous en reparlerai.