à l’heure où plus de 700 nouveaux ouvrages paraissent, comme
chaque automne, en France, les prix littéraires vont tomber comme à gravelotte.
je me suis mise à fouiner là-dedans alors que sur la
deuxième de couverture du livre que je suis en train de lire (de Léonora MIANO)
j’ai vu des noms de prix dont je n’avais jamais entendu parlé.
en voici qqs uns, étonnants, cocasses et plus si affinité.
les prix charles-veillon, pierrette-micheloud, jean-arp, henri
-cornélius, alix-charlier-anciaux, bouvier parvillez, charles-thiry ou encore auguste-beernart,
chais pas vous mais moi ça ne me fait ni chaud ni froid.. jamais entendu parlé
de ces gens ni de ces prix.
y a les ternes, qui font pas vraiment briller : prix
indications du jeune critique, prix de la maison de la presse (ça fait un peu
PMU), prix jean-paul, prix domitys, prix littéraire de flayosc ou de troufignon-les-oies,
prix littéraire du ministère de la défense
y a ceux qui nous parlent de l’enfance : prix hans-christian-andersen,
maurice-carême
les rigolos : prix gros-sel, prix lorientale, prix littéraire
universitaire de l’urbanité francophone (enfin c’est surement très sérieux mais
moi ça me fait rire), prix littéraire de la société centrale canine
les cochons : prix république du glamour (lesbien),
prix sachermasoch, prix vénus de la
nouvelle érotique
les tendances : le prix nike (polonais créé en 1997, rien à voir avec
les pompes.
bref, les prix littéraires,
c’est un peu comme la légion d’honneur, on retient surtout ceux qui ne l’ont
pas eue ou ceux qui l’ont refusée.
Moi j'ai un gros faible pour le prix de la société centrale canine et Pierrette Micheloud !!!
RépondreSupprimerBéné