de passage à paris, madame mère, compagnon idéal et moi en avons profité pour faire un saut au jardin des plantes.
autrefois jardin royal des plantes médicinales, puis jardin
du roy c’est aujourd’hui un magnifique complexe
devenu le museum d’histoire naturelle regroupant des jardins, des serres, une
ménagerie, une grande galerie de l’évolution.
comme souvent à paris, la bâtisse elle même vaut le déplacement et plus encore sa mise en scène.
le plafond, qui est une verrière, mais aussi les murs, reproduisent en continu les couleurs du ciel tout au long de la journée. la sonorisation suit le cycle de la nature : le chant des oiseaux à l'aube, la pluie et les orages, le cri des animaux au crépuscule. c'est superbe.
ici un arc en ciel après l'orage,
qu'on aperçoit aussi sur les murs
à la queue leu leu les créatures de la nature africaine, semblent sur le point d'embarquer sur l'arche de noé. là aussi, on entend au passage un barrissement, un rugissement ou un piaillement d'oiseau
une girafe, bien curieuse, tend son cou depuis le 2ème étage
des photos montrent le travail des spécialistes sur les specimen empaillés. ici un brushing.
des squelettes géants sont suspendus dans les airs.
là, celui d'une baleine
détail de l'omoplate, qui laisse pantois.
évidemment, entretenir, conserver, renouveler, mettre en scène ces immenses collections coûtent cher, et ce n'est ni le prix d'entrée ni le sponsorhip des bancs, ici aussi en vigueur, qui permettent de faire les travaux que l'âge de cette vénérable institution impose à l'Etat. alors évidemment le grandiose cède parfois la place à la lèpre des murs.
bon, je ne veux pas vous faire bailler aux corneilles
J'avais visité la Grande galerie de l'évolution en 2016 et j'avais été plutôt agréablement surpris. D'une manière générale, le Jardin des Plantes mérite le détour !
RépondreSupprimerJ'adorais y aller pendant mes années Jussieu. ��
RépondreSupprimerSinon c'est "bayer aux corneilles"... ��
Karim.
Ah ça fait un moment que j'ai envie d'y aller et je l'ai toujours pas fait et cet article me conforte dans le fait qu'il faut que j'y aille !
RépondreSupprimerBéné