cecil john rhodes, né en grande-bretagne, arrive en afrique du sud à 17 ans pour rejoindre son frère fermier. mais il s'enrichit dans l'industrie du diamant qui commence tout juste à kimberley, et posséde bientôt toutes les mines de diamants de la région.
il fonde la compagnie de beers et met ensuite son énergie au service de l'impérialisme britannique jusqu'au delà du zambèze qui deviendra la rhodésie (auj. le zimbabwe).
il représente aujourd'hui, pour certains, l'archétype du colon qui pille pour s'enrichir.
au cap (dont il fut premier ministre de 1890 à 1896) son mémorial est grandiose et domine la ville depuis 1912, du haut d'une terre qui lui a jadis appartenu.
l'homme est pourtant décrié et ce monument a été recouvert d'excréments en 2015 tandis qu'une statue était déboulonnée à l'université du cap, comme souhaite le faire l'université d'oxford au sein de laquelle pourtant il a créé un système de bourses pour les élèves méritants, pour toutes ses statues dans le monde.
mandela et de klerk se sont toujours opposés à ce déboulonnage, bien qu'ils aient pu le considérer comme leur ennemi, lui, le colon britannique, l'un étant noir, l'autre afrikaans, et
aujourd'hui le mémorial est toujours là et sert même, paradoxalement, de
décor à des mariages de sud-africains noirs.
On aime bien Lyautey au Maroc, pourtant...
RépondreSupprimerC'est sur que le bonhomme a une réputation sulfureuse (j'aurais pu dire carboneuse, pour le diamand) mais ses réalisations ne sont pas manichéennes et je ne suis pas très fan de la réécriture de l'histoire...
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