et dans ce chaos

66 millions d'épidémiologistes

c'est lassant à la fin que chacun donne son avis sur un sujet auquel il ne connaît rien du tout. c'est sûr que c'est pas facile de lire des articles scientifiques parce que ce sont des sujets pointus, avec des méthodologies rigoureuses, des analyses statistiques, un vocabulaire spécialisé et que ça fait appel à des connaissances que la très grande majorité des commentateurs ne possèdent pas. 

mais alors sur quoi se base-t-on quand on est une vedette de cinéma, une personne lambda ou un footballeur pour donner son opinion ?

et surtout depuis quand la science est-elle une opinion ?

c'est comme si tartempion disait d'un finlandais qu'il s'exprime mal alors que tartempion n'entrave rien au finlandais...

jdis ça jdis rien, mais ça me saoule

 

la fille de brooklyn

là je vous avais raconté que j'étais  devenue une adepte des livres audio. jusqu'ici je n'ai jamais été déçue et j'ai toujours sauté dans ma voiture, enchantée de poursuivre ma lecture avec les oreilles.

j'ai terminé il n'y a pas très longtemps (à la maison pour cause de confinement) "trois jours et une vie", très bien, pour l'histoire, l'ambiance et la voix évidemment.

je viens de commencer "la fille de brooklyn' de guillaume musso. alors lui je l'aime pas. j'avais dû lire un de ses premiers titres et j'avais trouvé ça plat et mal écrit.
mais il paraît que celui-là est différent. j'en suis au chapitre 4 et je dois dire que c'est accrocheur. mais c'est toujours aussi mal écrit.
j'ai relevé l'autre jour cette phrase. "elle fouilla dans son sac à main et en sortit une tablette tactile", c'est moche et ça fait pas rêver. et ce matin "je reconnus d'un seul coup d'oeil mon anna". prononcez la phrase et vous verrez ce que ça donne à l'oral. c'est moche.
je m'en plaignais à madame mère qui me dit : ça me rappelle "nous deux" et "intimité"
ben voilà tout est dit.
 

effets émolients

le confinement a des effets émolients, c'est sûr.

pour nous qui n'avons pas de télé, et qui d'ordinaire avons pas mal de sorties hebdomadaires programmées,  ça s'est traduit par des soirées... ciné et séries.

pas mal de films, des classiques, films d'action, ou primés mais surtout des séries. je n'ai jamais voulu mettre mon doigt là-dedans mais vu l'offre pitoyable de films de netflix, on a commencé les séries... et on est devenus accros.

on avait commencé un peu avant, avec homeland, narcos et 10 pour cent.

et nous avons fini homeland, et fini le bureau des légendes. 

 

puis on a commencé et fini baron noir, 

 

toutes sont excellentes mais depuis on est tombés dans la casa de papel. 

et bien c'est ma préférée. j'étais pourtant pas emballée à l'idée de voir plusieurs saisons parler d'un casse de banque... et bien c'est absolument génial. l'histoire est époustouflante, les personnages incroyables et attachants, c'est totalement amoral, il y a des rebondissements et un suspense de folie, une musique excellente.

franchement, essayez et vous me direz.

mais maintenant qu'on a vu les 4 saisons en deux semaines (non pas celles de vivaldi, vous suivez ?) y a plus qu'à attendre... 1 an pour la cinquième... rooooo...

carpe diem 19

vous le savez leptitlu ne souhaite pas accabler ses lecteurs avec des posts sinistres. si la sinistrose vous est nécessaire, regardez la télé.

au contraire essayons de tirer du positif de cette aventure. sans se lancer dans la science-fiction, qu'est ce que ça a changé dans nos vies ?

 

- leptitlu est devenu encore plus accro au smartphone. une vraie désintox sera nécessaire quand tout cela sera derrière nous. il est vrai que le télétravail passe souvent par le smartphone. ceci explique cela et réciproquement.

- j'ai d'ailleurs jamais autant téléphoné de ma vie, moi qui ai horreur de ça. madame mère, soeur ainée. c'est cool de se parler, même pour une épistolaire comme moi

 

- j'ai jamais autant fait d'apéro, dans le jardin avec CI, c'est notre sortie et notre sas de décompression même si j'ai plus de

rhum

- parlant d'apéro j'ai découvert les zoom aperos. je ne sais même pas pourquoi j'en avais jamais fait avant. c'est génial. on partage un verre et des gnama-gnama et on tchatche à distance, avec les gniards ou avec des amis

- on fait aussi des zoom-hash. cercle virtuel qui remplace le cercle réel après la course du dimanche après-midi. 

- j'ai jamais autant participé à des chaînes sur facebook. les livres, les films, les vinyles, on se lâche. 

  

- j'ai jamais autant regardé de séries

 - j'ai refait un quilt, et il est presque terminé

 

 - parce qu'on n'a jamais autant mis de masques, on peut alors "tomber le masque" : la crise révèle les caractères

bien sûr on ne peut toujours pas sortir. balade de 6 à 9 pour nous, plus les courses et le médecin. mais on ne se plaint pas. bien sûr on a une pensée pour tous ceux qui sont partis, des centaine de milliers dans le monde. 

mais que cela ne nous empêche pas de vivre et même plus que jamais : carpe diem