dos bleu-vert, ventre argenté, poids 20 grammes, j'ai nommé : la sardine.
elle est l'image de saint-gilles que dame nature a doté depuis toujours d'un « gisement de sardines » de première qualité. mais c'est grace aux procédés de conservation mis au point par le nantais nicolas appert, en 1809, que la ville va pouvoir prospérer sur le (petit) dos de la bête, celle-ci pouvant désormais voyager dans des petites boites de fer blanc soudées, pour arriver sur les tables de pétaouchnok et même d'encore plus loin.
il y avait autrefois à saint-gilles une dizaine de conserveries, aujourd'hui il n'en reste plus qu'une, fondée en 1903.
entre saint-gilles et la sardine c'est donc une longue et belle histoire, célébrée tous les étés sous forme de sardinades sur le port (madame mère et ses copines en raffolent) mises en musique par la confrérie de la sardine. mais ça c'est une autre histoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire