il avait un nom de musicien : meyssonnier, mais sa spécialité ce n'était pas la mandoline, c'était la guillotine, qu'il appelait "la bécane".
il fut le dernier bourreau, officiellement "exécuteur en chef des arrêts criminels" et coupa des têtes de droits communs en algérie jusqu'en 1961, comme le fit son père avant lui. après l'indépendance il s'est retrouvé au chômage technique parce que les algériens passaient les condamnés par les armes.
il fut le dernier bourreau, officiellement "exécuteur en chef des arrêts criminels" et coupa des têtes de droits communs en algérie jusqu'en 1961, comme le fit son père avant lui. après l'indépendance il s'est retrouvé au chômage technique parce que les algériens passaient les condamnés par les armes.
il était payé au fixe, à quoi s'ajoutaient des frais de déplacements et une prime par tête coupée.
il en coupa 200 dans sa carrière, dont 141 pendant les années où françois mitterrand était ministre de l'intérieur.
au début il était seulement "adjoint" et son rôle se bornait à retenir par les oreilles la tête coupée avant de la jeter dans la corbeille, puis à la mort de son père, il a pris sa place.
pas d'état d'âme pour lui, la culpabilité des condamnés l'a préservé des cauchemars... il ajoutait même qu'il avait beaucoup de succès auprès des filles chez lesquelles, avouait-il, sa profession faisait naître le frisson...
glauque quand même, le type...
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