dimanche 2 août 2020

cancel culture

on aurait bien aimé que ça reste américain mais non, comme tout se qui se passe outre atlantique c'est arrivé chez nous. forcément.
ça consiste en une dénonciation par internet et les réseaux sociaux d'un méfait supposé, pas besoin de preuves, ni de jugement légal, pas de défense possible, l'intéressé est interpellé nominativement et publiquement et est de facto lourdement condamné. la presse s'en mêle, ça tourne en boucle, l'opinion publique se polarise et s'en repait, on est pour ou contre. chacun peut ainsi jouer au procureur et clouer au pilori une personnalité ou son voisin ou encore sa cousine, ou encore un ado. au fond ce n'est en rien différent du harcèlement, entre autres scolaire, que l'on combat par ailleurs.
"calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose" (francis bacon). parce que bien sûr, même si la justice passe et blanchit, l'honneur de la personne aura été foulée aux pieds. et cela ne s'arrêtera pas forcément d'ailleurs. 


pas la peine de donner des exemples. 
ça se multiplie ces derniers temps. personne n'est à l'abri. on a forcément un ennemi quelque part, un contentieux non réglé.

je ne sais pas si on peut se remettre d'une telle épreuve.
ça me dégoûte.

1 commentaire:

  1. Compagnon Idéal2 août 2020 à 10:31

    Pas trop fan non plus du procédé. Alors, ok, ça permet à certains de mener des combats, mais le prix moral est un peu trop élevé à mon goût.

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au revoir et merci

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