au 18ème siècle les navires de la compagnie des indes néerlandaises qui passaient au cap sur leur route vers la malaisie, ne s'y arrêtaient que pour s'approvisionner en légumes et viande, afin d'éviter le scorbut chez les marins. c'était alors l'unique raison d'être de ce comptoir.
le marché d'oranjezicht, qui est au bout de notre rue, avait été créé pour cela, en 1719 par un monsieur van breda. il vendait aux bateaux les produits issus de ses 183 hectares et fut fermé lorsque la ville du cap, s'étant agrandie, a fini par l'assécher en pompant toute l'eau des sources avoisinantes pour la consommation de ses habitants.
c'est aujourd'hui un jardin communautaire ou chacun peut cultiver son petit lopin, pour avoir des fleurs ou des légumes, partager un moment, participer à des ateliers.
mais il reste encore le portique de la cloche
qui appelait les bateaux
l'enclos où étaient installés les marchands
la grange de l'époque, de style cape dutch bien sûr (le propriétaire, van breda, était néerlandais)
et les arbres, pluricentenaires
aujourd'hui il reste un grand jardin tout joli
ou chacun vient passer un petit moment
pour entretenir ses cultures
l'un des descendants de ce van breda fut élu maire du cap en 1840
Comme quoi le destin tient à peu de choses. Le Cap n'existerait peut être pas aujourd'hui si les patates n'avaient pas bien poussé à l'époque...
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