il paraîtrait que ce serait horrible. pensez, on ne peut plus faire la fête, danser, fréquenter les bars, aller à l'université, ont doit mettre des masques, on ne peut plus voyager. comme le dit cette petite étudiante de sciences-po qui n'a plus de rêves, qui a l'impression d'être morte, et à qui le président dit qu'il va falloir tenir encore.
personnellement ça me fout en rogne. souvenons-nous. avoir 20 ans en 1940, ça devait pas être très marrant non plus, et avoir 20 ans en 1980 c'était comment ? ben là je peux en parler j'y étais. c'était les années SIDA et on croisait des gens dans la rue comme des zombies et qui mouraient à l'âge de l'insouciance et des découvertes. pas de médicament, la peur partout, la mort au bout. pas marrant non plus. entre ces décennies là bien sûr, les années 60... des bulles de champagne.
il y a des années moins faciles que d'autres, des épreuves, personnelles et collectives, qu'il faut savoir surmonter, solidairement. c'est pour certains bien plus durs que pour d'autres, je pense aux commerçants, au monde du spectacle, aux personnes isolées.
à 20 ans on est pas dans la pire des situations : arrêter de se plaindre, continuer d'avancer, penser aux autres, se protéger et protéger les autres, rester chez soi.
c'est trop demander ?
👍
RépondreSupprimerEn effet, avoir le sens de la mesure. C'est surement plus dur d'avoir 20 ans en 2020 qu'en 2015, par exemple, mais surement moins qu'en 1940 ou que actuellement mais dans un pays pauvre
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