mercredi 21 mars 2012

et soudain une chanson !


heloise, pauvre petite fille riche, la plus belle fille du monde,  après six jours sur la route, dit "je sais, pourquoi pleurer ? laisse une chance à notre amour ! et même si tu revenais, dans un monde de musique, c’est un départ avec la tête avec le cœur. juste une petite mèche de tes cheveux en attendant. dors petit homme ! à part ça la vie est belle…"

vous vous demandez ce qui me prend à versificoter ? ou vous le savez déjà ?

ben oui, si vous ne faites pas partie des moins de vingt ans, des moins de trente ou même des moins de quarante ans, vous aurez remarqué que ce petit texte ringard est uniquement constitué de titres de claude françois (parmi les centaines qu'il a enregistrés)

difficile d'échapper au film qui vient de sortir et qui retrace la vie - et l'oeuvre - de cloclo, même si, comme moi, vous ne faites pas partie de ses adorateurs (trices) invétérés (es). et pourquoi d'ailleurs chercherait-on à y échapper ? on s'est bien tapé edith piaf, edgar hoover ou margaret thatcher.. bien moins marrants il faut bien le dire (quoique pour le maquillage ça se discute).

donc, nous voilà parties (avec mon amie evelyne) pour un plongeon dans les années 60-70, vous remarquerez que je n'ai pas dit "pour un plongeon dans notre jeunesse", parce que, faut pas déconner, en 60 on n'était pas ou juste nées, et on n'est pas encore vieilles...

enfin bref, paillettes, clodettes, fixettes, pépettes, tout y est sur la vedette. on s'y est revues, enfournant nos 45 tours dans nos mange-disques, avec nos pattes d'eph et nos cols pelle à tarte, les murs de notre chambre couverts de posters. on s'est demandé ce qu'on faisait l'année de sa mort.. on a trouvé (moi, c'était l'année de mon bac), qui étaient les personnages évoqués, et on s'est souvenu qu'à l'époque tout le monde fumait sans vergogne.

mine de rien on connait toutes ses chansons ou presque, et, même si contrairement à ce que j'ai lu ici ou là, jérémie rénier ne danse pas aussi bien que son modèle, il est tout de même très ressemblant physiquement et c'est parfois confondant. reste que la qualité principale du film est de nous remettre en mémoire, outre le personnage, intéressant et à la personnalité complexe, une époque gaie, glamour et fraîche à la fois, insouciante (il n'y avait pas le chômage, pas le sida, pas le politiquement correct, et où, les fumeurs ne me pardonneraient pas de l'oublier, on pouvait encore enfumer les autres sans être montré du doigt ou relégué dans la rue).

bref, si tout n'était pas forcément mieux qu'aujourd'hui, c'était quand même plus léger, et ça se reflète dans les chansons de l'époque, en tous cas celles de claude françois où le thème principal, voire unique, était l'amour, avec quelques digressions saugrenues, les petits oiseaux, la météo ou les jouets de noel...



allez, tous avec moi : belles, belles, belles, comme le jour... belles belles, belles, comme l'amour !


 

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