les vacances m'ont été généreuses à plus d'un titre, vous l'avez vu et compris. un bémol toutefois -rien n'est jamais parfait- il a été décevant en matière littéraire. il y a des étés ou on fait carton plein : le polar de l'année, le vieux titre qu'on relit ou la bio retentissante vous tiennent en haleine du matin au soir... cette année, rien de tel, bernique, j'avais pourtant pris soin d'emporter une dizaine de titres, que j'ai lus, mais je n'ai été transcendée par aucun d'eux. just kids, l'antivoyage, jane eyre, entre autres, m'ont barbée
deux (petites) exceptions toutefois. j'ai aimé la langue précise, ciselée, chantante, légère malgré l'emploi fréquent du passé simple, de françoise sagan, relatant quelques belles rencontres avec des lieux, des gens ou des passions... saint-tropez, new-york, ella fitzerald ou la vitesse, d'autres encore. j'aurai prochainement l'occasion de vous en reparler.
et j'ai aimé aussi, plus surprenant, le récit de ce qui peut amener un écrivain japonais, par ailleurs parmi les favoris pour le nobel de littérature, à se mettre à courir, ce qu'il retire de cette activité, ce qu'il endure, ce qu'il espère, et le parallèle qu'il établit entre la course de fond et l'écriture.
sans aucun doute "avec mes meilleurs souvenirs" (françoise sagan) et "autoportrait de l'auteur en coureur de fond" (haruki murakami) ont sauvé mon été littéraire.
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