marchand de tapis

bien entendu nous sommes revenus du maroc avec... un tapis.

fils cadet qui sort tout juste de son école de commerce a trouvé là un maître en la personne de ahmed, ci-devant marchand de tapis, qui vendrait des lunettes à un aveugle et des pataugas à un cul de jatte.

 

donc après force thés à la menthe, valse de tapis, grands, petits, en soie ou en laine (vivante, pas morte, c'est à dire résultant de la tonte et non pas d'un tannage), force palabres et négociations, nous voici les heureux propriétaires d'un immense tapis berbère qu'il ne reste plus qu'à saucissonner pour en faire un paquet facile à trimballer en avion...

casablanca : ville blanche

ville très contrastée ici aussi, qui marquait la fin de notre séjour. 

des mosquées, dont celle d'hassan II évidemment sur laquelle je reviendrai, mais aussi des églises, une médina revisitée, les habbous, des esplanades, des immeubles modernes, des styles divers illustrant les époques pendant laquelle la ville a brillé. 

  l'esplanade et la mosquéee hassan II

les habbous, une médina modernisée

vue de l'appartement de fils cadet : ville blanche

 immeubles art déco des années 30, rialto, toujours en fonction

années 20

 néo-classique ?

une ville ouverte aussi. on y était à noel et il y avait des sapins partout, même si dans certains restaurants super chics on ne servait pas d'alcool 

suivre le fil

en déambulant dans plusieurs vieilles villes nous avons très vite repéré des fils tendus dans les ruelles et nous avons d'abord cru qu'il s'agissait d'un travail de géomètre.

il s'agissait en fait d'un système un peu rustique pour filer des fibres afin d'en faire des fils et de les embobiner. à plusieurs endroits on voit d'ailleurs les aspérités qui permettent de les accrocher, puis on voit les bobines joliment rangées dans les petites échoppes où les brodeurs viendront les acheter.

        

 ça donne des fils, des rubans, des tissus

mais le plus surprenant c'est que si ces fils soyeux sont bien naturels, ils ne proviennent pas toujours de vers à soie mais parfois d'une plante, l'agave. c'est bizarre mais brillant. il fallait y penser. un peu comme pour l'ivoire dont je vous avais parlé là

 

 et le rendu final, aussi bien visuel que tactile est superbe 

chats alors...

on a vu beaucoup de chats au maroc, peut-être trop même, mais comme on y vit pas on a trouvé ça mignon
 

 

dans la nécropole mérinide

 

 sur la table aux oudaias

dans la lessiveuse

à la banque et sur le buffet

et même sur les murs

man-ger

on ne meurt pas de faim au maroc. et si on trouve à peu près tout comme chez nous 

on trouve aussi des choses différentes : 
des gâteaux et des graines de courge

 

du khlii : viande en lanière, séchée et confite et conservée dans du gras. on la met dans les omelettes par exemple

de la viande et du gras de chameau

ou présentées différemment :
des escargots, des noix, des olives, du pain

     

          

et si on a soif on a aussi le choix

fès

après chefchaouen, direction fès, l'une des 4 villes impériales (avec casablanca, marrakech, rabat et mèknes), réputée notamment pour sa médina, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. et ce n'est pas volé. elle a été très bien rénovée et abrite des bâtiments magnifiques et très anciens.

  

une des portes et une vue de la médina

la mosquée al quaraouiyine, 

la plus ancienne université encore en activité, fondée par une femme, une tunisienne de kairouan en tunisie

un fondouk, ou caravanserail ou les marchands exposaient leurs marchandises

de très beaux palais merveilleusement rénovés. de la terrasse de celui -ci il y a une vue à couper le souffle et un délicieux restaurant. on a adoré ce moment.

 

   la ville nouvelle est aussi soignée, 

avec de belles allées plantées de palmiers

à gauche l'institut français à droite un vestige dont je n'arrive à trouver ce que c'était. un cinéma peut-être ?

                         une autre place à la nuit tombée

encore une jolie ville, dont j'ai ramené... un tapis. je vous raconterai...