dimanche 31 octobre 2021

halloween 2021

ben oui, quoi. c'est notre dernier au Cap. on n'allait pas le rater !

on y était donc, en bonne compagnie

 
la tête de sabine, mais pas le bras de sabine




fin, très fin, et qui se mange sans faim


et pour se faire peur. "Ring". Remake américain d'un japonais qui nous avait bien fait rire il y a qqs années.

samedi 30 octobre 2021

amortissement

l'obsolescence n'est pas une fatalité.

je traîne cette serviette depuis des lustres, cinq exactement. mais là, je crois bien qu'il va falloir que je m'en sépare. dommage, je l'aimais bien. elle me rappelait de bons souvenirs.


 c'est la vie.

vendredi 29 octobre 2021

syndrome de la havane

ça y ressemble mais ce n'est pas la fiction. des diplomates américains et canadiens affectés à cuba, dans les années 2017, pourtant une période de réchauffement des relations américano-cubaines, se sont plaints de troubles invalidants qui ont conduit à leur rapatriement pour raisons sanitaires. les mêmes troubles ont été ressentis à vienne tout récemment : des étourdissements, des nausées, des troubles de l'audition, des maux de tête. ces troubles seraient causés par des bombardements acoustiques, comme des micro-ondes, qui occasionnent des lésions dans le cerveau.

d'où ça vient ? personne ne sait officiellement, mais les russes semblent avoir étudié le sujet de très longues date, ce qui dirige naturellement les soupçons vers leurs services. 

quel mobile ? on ne sait pas non plus, mais a minima le raccourcissement des séjours des agents de ces ambassades pourrait à terme induire une désorganisation funeste au fonctionnement et ainsi profiter au coupable de manière indirecte..


 c'est pas the americans, mais on s'en rapproche !


jeudi 28 octobre 2021

salmigondis ! kezako

 non, c'est pas un légume qui donne des gaz, ça c'est le salsifi

mais ça a quand même à voir avec la bouffe. à la base c'est un ragoût de restes, de poisson ou de viande réchauffés, mais aujourd'hui on n'utilise ce mot que pour désigner un mélange confus et disparate, une accumulation de mots, de gens, d'idées.

"vous ne m'avez jamais parlé de Mme de Montferrat ; c'est pourtant un joli salmigondis de dévotion et de coquetterie". Voltaire


mercredi 27 octobre 2021

critique : khalil

tout comme le faisait "tout tout de suite" à propos du "gang des barbares" qui avait torturé à mort ilan halimi, 

 

"khalil", de Yasmina Khadra, tente d'expliquer ce qui amènent des petits jeunes, ou moins jeunes, désoeuvrés, en rupture d'école, de famille, de société, sans idéologie particulière, souvent nés en europe, à se faire happer par des manipulateurs qui les poussent à commettre l'irréparable.

c'est douloureux, ça suscite de la colère, mais ça mérite d'être lu. c'est bien écrit, même si c'est en décalage sans doute avec le vrai parler de ces jeunes, mais surtout ça permet de comprendre l'enchaînement des faits, afin de réfléchir à ce qu'il faudrait faire pour que de telles horreurs ne se reproduisent plus.



mardi 26 octobre 2021

strand in florida

strand, à 40 km du cap, sur la côte (strand en néerlandais veut dire plage). 

très années 70 avec une alternance d'ancien, dans les tons pastel, et des palmiers bien sûr




 

 
net look de voilier, voiles gonflées par le vent 
 



ah oui, manque juste ... les deux flics

 

 

dimanche 24 octobre 2021

babelconf

depuis la pandémie, CI travaille de la maison, et passe sa vie professionnelle en visio conférence ou sur messagerie instantanée, google meet, microsoft team, zoom, slack,  whatsapp, ou je ne sais quoi et il échange avec toutes sortes d'interlocuteurs : philippins, américains, sud-africains, finlandais, danois.


ca baragouine en anglais avec tous les accents possibles et imaginables. franchement CI, il est fortiche

vendredi 22 octobre 2021

jeudi 21 octobre 2021

marathon people

non organisé depuis 2018 due to the pandemic, le marathon du Cap juste après la course cycliste Cap Argus a mobilisé des milliers de sportifs, sous un ciel d'abord morose pour une arrivée sous le soleil. il y avait là des hommes des femmes, des jeunes des vieux, des gros des maigres, des blancs des noirs, des sérieux, des rigolos, des coureurs intermittents, des tchatcheurs, des géants, des tutus, des perruques, des incognito













bref, toujours amusant à regarder !

mercredi 20 octobre 2021

critique : les droits du désir

de andré brink (2000) .

 

c'est l'histoire d'une rencontre inattendue, et même inespérée, celle qu'on n'a pas cherchée et qu'on n'attendait pas, et qui conduit ruben, veuf vieillissant, à un effondrement des certitudes qui ont façonné sa vie. il retrouve alors, paradoxalement, un certain souffle de vie.

mais cette rencontre le met face à son âge, ses regrets, ses remords, ses illusions sur la vie, l'amour, l'amitié, et même sur sur son pays. 

c'est comme un château de carte qui tient jusqu'à ce qu'une nouvelle carte y soit ajoutée et fasse tout dégringoler. 

un beau roman, bien écrit et très juste, et une histoire poignante. 

lundi 18 octobre 2021

journal d'un marathon

Contribution du CI

" Départ : je suis chaud patate ! Échauffement, récapitulation du parcours, rappel de l’allure, une petite Marseillaise en mon for intérieur et c’est le moment ! Trop content d’être là !

5km : évidemment je suis parti légèrement plus vite que prévu et je me permets des excentricités genre dépassements. Mais quoi ? Je suis à full réserves, tout va bien. Pourquoi je me priverais ? Bon, le temps n’est pas génial mais tant pis.

10km : stabilisation des paramètres. Allure prévue, je prends consciencieusement mes ravitaillements, je cherche la corde à chaque virage, je checke mes temps, la météo, les signaux du corps. Bref tout est sous contrôle. Bon il y a cette petite douleur derrière le mollet mais ça va passer non ?


15km : premiers petits signes de dysfonctionnement. La douleur à la cuisse ne passe pas. Il va falloir vivre avec pendant quoi ? 27km ? D’autres signaux mineurs, à surveiller. Une légère fatigue aussi. Mais rien de grave, on ne lâche rien !

21km : ça y est ! C’est la moitié ! Verre à moitié vide ou à moitié plein selon les points de vue. Une petite voix me rappelle que « le vrai marathon commence maintenant ». C’est qu’on commence à s’approcher de mes sorties les plus longues, sauf que j’en ai encore 21 à faire.

25km : le mur. Le scientifique en moi se rappelle que je passe de la voie métabolique du sucre à celle des lipides, beaucoup moins efficace. Je vais perdre 1min à 1min30 par km, et d’autre joyeusetés biologiques. Le coureur avec l’expérience de 3 marathons derrière sait que l’enfer va commencer…

30km : le corps est dans le rouge. Ça bipe de partout mais le cerveau s’en fout. Il commence à baigner dans les endorphines. La douleur c’est dans la tête et quand il n’y a plus de tête… du coup le corps continue d’avancer mécaniquement. Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?

35km : le cerveau est en plein trip. Il ne sait plus très bien ce qu’il fout là, où il est, et…, et se rend à peine compte de ce que ça représente 7km. Côté ravitaillement, ça fait longtemps que le corps n’accepte plus les gels. Une gorgée de coca et de l’eau, c’est tout ce qui passe. On a aussi oublié la montre ou les allures de référence. La seule routine c’est de mettre un pied devant l’autre. Pas mal de coureur marchent (ce qui est une bonne approche pour se retaper et finir en beauté). Moi je coure (enfin trotte) y compris dans les côtes. C’est qu’on a sa fierté.

38km : quelque chose se passe. Le cerveau sort un peu de son trip pour réaliser qu’on est sous la barre des 5km restants. En gérant bien, il y a moyen de reprendre une allure plus soutenue. Pas maintenant mais vers le 40ieme. En attendant je récite Cyrano et je pense à mon prof de karaté à Nantes (Quentin s'en souviendra) « si tu trouves que le marathon c’est trop dur, fallait faire de la danse classique » (pardon aux danseuses et danseurs)

40km : ça sent l’écurie ! L’allure remonte car, oui, il restait quelques gouttes d’énergie et de volonté. Je recommence même à dépasser des gens.

42.096 km : le dernier 100m. Gros kiaï sorti du fond des tripes et sprint de malade. Vous pensiez que j’etais fini ? Haha ! C’était une ruse ! J’aurais pu faire ça depuis le début ! Ou pas…

Arrivée : médaille, coca, eau. Mon organisme n’y crois pas. Ça va repartir c’est sûr ! Mais non ! C’est fini. Bon, le temps n’est pas extra (5h21min 29s) mais je le savais dès le départ et je ne visais pas de temps. J’ai fini et c’était l’objectif. Content donc 😁

H+20 min : drop d’endorphine. J’ai envie de rire, de pleurer, je maudis mon temps et mon corps se rappelle à moi. Va falloir s’étirer et récupérer des calories. La descente est raide mais contrairement à une drogue, je n’ai pas envie de recommencer pour avoir un nouveau trip. Pas tout de suite en tout cas 😉

 





vendredi 15 octobre 2021

procédurier

être procédurier c'est chercher abusivement la procédure, ergoter, pinailler, chercher la petit bête administrativement parlant.

mais pas seulement. en lisant des polars on apprend que c'est aussi la fonction de l'officier de police chargé de recueillir tous les indices que peut contenir une scène de crime : position et attitude du corps, empreintes de doigts, de semelles ou de pneus, traces biologiques, traces écrites, arme du crime, et balistique, objets en tous genre. 

la protection de la scène de crime est déterminante pour faire avancer une enquête significativement. c'est un concept relativement nouveau qui a bcp progressé après l'affaire grégory, toujours pas résolue à ce jour, dont la scène de crime avait été irrémédiablement polluée par les gendarmes qui avaient constaté la mort. cette prise de conscience a entraîné l'envoi d'enquêteurs pour formation aux USA et en Suisse, plus avancés à l'époque que la France, dans le domaine. 


le procédurier rédige ensuite le procès-verbal sur lequel s'appuiera le juge, et qui doit être indémontable au risque de faire annuler toute la procédure pour vice de forme.

cette tâche demande des qualités d'observation, de la méthode, de la méticulosité, de la rigueur, et ... une connaissance parfaite des procédures !

jeudi 14 octobre 2021

le printemps

il serait temps qu'on fasse quelque chose avec ce printemps qui booste toutes les plantes


 sinon grincheux va disparaître

mercredi 13 octobre 2021

critique : l'étoile du nord

de D. B. John, 2019, collection Pocket.


plutôt rebutant au début, notamment à cause des noms coréens, ce roman, qui n’est pas vraiment un polar au sens habituel, devient vite passionnant. Un peu pour les mêmes raisons que l’ont été les polars nordiques, c’est qu’il nous fait entrer dans le monde des nord-coréens avec lequel on n’est pas vraiment familier. les vicissitudes de la vie quotidienne, la propagande du régime et les différentes stratégies mises en place, le luxe et l’abondance réservés aux dignitaires, l’arbitraire et les camps de travail, les rapports avec la chine mais également avec les états unis. bref c’est un monde à part qui est décrit dans ce roman, dont l’intrigue, de surcroît, est très intéressante.  

cela donne un roman captivant, surprenant, effrayant. Ça ne donne pas envie d’aller voir sur place, mais on apprend beaucoup de choses sur ce système qui n’a plus bcp d’équivalent dans le monde et on s'en réjouit !

mardi 12 octobre 2021

tap tap tap

à première vue on ne voit que le nid, posé sur une structure de métal, dans un local technique, mais si on tapote tout doucement sur la structure, on voit deux petits becs qui surgissent instantanément, grand ouverts, en attendant la becquée


 trop émouvant

au revoir et merci

en ce 31 décembre 2022 leptitludeparlemonde baisse le rideau. après 2320 articles et 382 642 visites il est temps pour lui de mettre un term...