dimanche 28 février 2021

perseverance (2)

qui se souvient qu'avant perseverance il y a eu curiosity, spirit et opportunity. à l'époque les RS n'étaient pas aussi productifs, ils se seraient déchaînés sinon.


faut avouer que c'est pas mal.. mais moi j'aimais mieux


samedi 27 février 2021

perseverance (1)


persévérance est arrivée sur mars. on le saura. les messages humoristiques (vraiment ?) fleurissent.

"maintenant que persévérance a réussi, si on s'occupait de tolérance et bienveillance ?  

c'est pas mal trouvé. et on peut décliner le concept.

vendredi 26 février 2021

chasser le babouin

 


ici, dès qu'on sort de la ville, plutôt dans des paysages de montagne, il y a  des babouins. ils sont envahissants et très hardis. ils peuvent être dangereux. leur présence est donc signalée et lorsque les maisons sont dans un tel environnement, donc susceptibles d'abriter des babouins, il y a des brigades, qu'on peut appeler (baboon hotline), avec des gardes chargés de les faire fuir. ils sont équipés de fusils à sel. ça émet une détonation et envoie des projectiles qui leur sont désagréables et les font fuir.

on n'est pas mécontent, en général, de les savoir à l'affût.

 

jeudi 25 février 2021

le lagon bleu

à 90 mn au nord du cap, en allant vers la namibie,  il y a un parc national entre océan et lagon, le west coast national park. 



très joli, eau chaude (relativement), presque personne (surtout le lundi), eau transparente, bleu des mers du sud (c'est-à-dire vert) 



nous nous sommes régalés avec un petit pique-nique et juste des mouettes et une pintade alentour

lundi 22 février 2021

incendie

chaque année au cap il y a des incendies, comme dans tous les pays où il fait chaud et où la nature est omniprésente et encore assez sauvage.

c'est impressionnant d'autant que les maisons s'étendent dans la forêt, que le bush est partout (ici on appelle ça le veld), et qu'un vent très violent souffle parfois l'été jusqu'à 100km heure, ce qui fait que les habitants ont parfois très chaud, les flammes s'arrêtant à quelques mètres de leur jardin...

en été il n'y a pas de jour sans incendie. la plupart peu importants mais quand même... 

photos prise juste derrière chez nous ce we, avec encore une forte odeur de brûlé




en bas des photos, les maisons à 5 mètres.


 

dimanche 21 février 2021

retour au camping

on retrouve ici, cette habitude de vie au grand air qu'ont les nord-américains, le braai évidemment et le camping.

on en avait pas fait depuis nantes, c'est à dire depuis 2008 ou brièvement depuis une fois en ardèche lors d'un anniversaire. ça me manquait.

et bien à montagu on a dormi sous la tente. un compromis en fait parce qu'on n'a pas d'équipement ici. mais alors un chouette compromis. jugez vous-mêmes.

tente pour dormir et tente cuisine avec l'équipement

table à pique-nique et barbecue 



pour moi le rêve absolu


samedi 20 février 2021

ghost tour

très populaires ici, ces ghost tours racontent, dans les villes anciennes, une ou des histoires réelles ou imaginaires qui font revivre les vieilles bâtisses. ça peut se faire à vélo ou à pieds. on en a fait quelques uns et celui-ci, à montaigu, était plutôt réussi. personnage haut en couleur et bonne conteuse, marcelle nous a fait passer un bon moment lors d'une balade de 90 minutes jusqu'à la nuit tombée.




vendredi 19 février 2021

montagu

non, ce n'est pas en vendée, mais en afrique du sud, à 200km du cap et ça se prononce montiki

 
comme toujours personne et un ciel bleu pour faire la route 62

c'est une jolie petite ville thermale de 15000 habitants, où on parle afrikaans. on y fait du vin bien sûr mais aussi des fruits frais ou secs car l'eau, qui y est abondante, permet la culture de vergers. les pommes, les poires, les pêches, les abricots y poussent en abondance. on trouve sa production dans tous le pays sous la marque... montagu. 

des canaux comme dans toutes les vieilles villes. les hollandais ont souvent fondé ces villes et y ont introduit leur culture des canaux


et partout ici, du gravier végétal


 

 

jeudi 18 février 2021

collections

on connaît tous la philatélie, collection de timbres, l'aquariophilie, celle des poisson ou même la conchyliophilie, les coquillages.

il y a un nom pour toutes les lubies des collectionneurs. par exemple, les sacs à vomi non utilisés, Émétoaérosagophilie, les nains de jardin, nanomanie ou les gommes la russaphilie.

je note que certains de ces substantifs se terminent par philie et d'autres par manie... c'est peut-être un signe. mais si vous, vous collectionnez des trucs bizarres, pas de souci, s'il y a un nom, c'est que vous n'êtes pas tout seul... 

https://idata.over-blog.com/2/59/55/21/Fig-marvel-articles/Collect-1.jpg

https://journal.ccas.fr/wp-content/uploads/sites/6/2019/01/47492_-_Patrick_Jolly_-_collectionneur_objets_EDF_GDF.jpg

 quant à moi j'aurais tendance à être fabophile

mercredi 17 février 2021

géodrilologue : kezako

un géodrilologue est un scientifique, zoologiste, spécialiste des vers de terre.

https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSP-NnszO8UFSNrgYP0q6h-4huycUygxNzq9Q&usqp=CAU 

 

d'accord c'est pas tellement ragoûtant mais c'est peut-être passionnant... et ils ont du boulot, puisqu'il y a 13 familles et plus de 7000 espèces différentes d'asticots...

lundi 15 février 2021

année du buffle

je vous en avais parlé là   

le doodle c'est le petit dessin qui  illustre la page de google et célèbre en passant tel ou tel évènement.

et bien voici celui de vendredi dernier qui marquait pour les chinois le nouvel an lunaire, et l'entrée dans l'année du buffle.

le buffle qui symbolise l'énergie retrouvée et le retour au travail...

dont acte.


dimanche 14 février 2021

les shadoks

je ne me rappelle pas vraiment cette série télévisé qui s'est étalée de la fin des années 60 à.. 2000 mais ces derniers temps sa philosophie m'apparait comme particulièrement d'actualité.

les shadoks... construisent des machines improbables qui ne fonctionnent pas mais ils continuent à pomper. ça vous rappelle quelque chose ?





misère...

samedi 13 février 2021

traversée de chats

après les porc-épics et les crapauds

depuis notre arrivée on a vu des panneaux avec des babouins, des manchots, des antilopes, des vaches, des hippopotames. manquait plus que les chats...

à retrouver au fil du blog
 

vendredi 12 février 2021

le test (2)

pour changer du  test dont je vous ai déjà parlé là

il y a le test anal. même principe mais pas dans les narines. vous voyez le genre. ça doit être pas mal aussi... c'est chinois et il paraît que c'est plus fiable que le test nasal. et les espagnols s'y mettent aussi pour les patients intubés.

décidément rien ne nous sera épargné. et même au restau on nous menace...



 

jeudi 11 février 2021

noyaux de pêches

 

assez courant ici dans les régions de vergers, le gravier végétal. bonne idée au lieu de jeter les noyaux de pêches. 

une entreprise ardéchoise s'est spécialisée là-dedans. il s'agit de Phyto-Valor, au Pouzin. on récupère les amandons (ce qu'il y a dans le noyau) pour en faire de l'huile puis on lave, sèche et broie les noyaux qu'on répand dans les allées des jardins. 

et c'est après un séjour en afrique du sud que son PDG a eu l'idée de faire pareil.

les voyages forment la jeunesse...

mercredi 10 février 2021

règles.. absurdes

avis ! il n'est pas politiquement correct de parler des femmes qui ont leurs règles. c'est discriminatoire à l'égard des transgenres, des non binaires et de ceux (ou celles ?) qui ne déclarent pas de genre.

moi je dis, là... on atteint des sommets


 

lundi 8 février 2021

la plage... enfin

pour changer de l'univers carcéral de ben... la plage

photo de marie-laure 

interdites depuis un bon bout de temps... due to the pandemic, elles sont de nouveau réouvertes...


dimanche 7 février 2021

ben... due to the pandemic (3)

 

Comme vous l'imaginez, j'ai du temps pour cogiter. J'ai beau regarder des vidéos, séries TV, lire, écrire, discuter avec des gens (merci
Benoît
,
Laetitia
,
Vorghyrn
), il reste tous ces pans de journée consacrés à se faire à manger, discuter avec quiconque est dans la pièce, de libres...
Donc je cogite. Et depuis mon arrivée, plus spécifiquement, un des sujets sur lesquels je reviens c'est notre perception du risque, particulièrement en ces temps de pandémie. Jusqu'à quel point sommes nous prêts à prendre des risques ? Quelle est, même, notre impression de prendre des risques ?
Quand j'étais en France, sachant que si je chopais le COVID je ne revenais pas à Hong Kong, même sans symptômes, j'ai eu l'impression de faire attention, beaucoup plus que lorsque je suis à Hong Kong. Le port du masque en extérieur, ça va sans dire, mais c'est plus que ça. Par exemple, le second samedi de mon séjour, je suis allé faire des courses sur le coup de midi. Il y a un marché dans la rue en bas de chez nous, et en temps normal c'est là que je serais allé pour acheter de quoi nous faire à manger. Mais il faisait un temps épouvantable et froid, et du coup je me suis dit que le Monoprix serait une option plus confortable. Sauf que quand j'ai vu l'entrée du Monop' blindée de monde (un samedi en fin de matinée, j'aurais du m'en douter) j'ai immédiatement fait demi-tour. Excessif ? Paranoïaque ? Sans doute. Mais c'était mon profil de risque, j'ai fait mes courses au marché sous là neige mouillée.
Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pris aucun risque. Outre le fait de voir mon fils et son colocataire non masqués, inévitable vu qu'on vivait au même endroit, j'ai également fait une partie de jeu de rôle en présentiel, non masquée, avec deux personnes en plus de Corentin et de son colocataire (merci
Loïc
et Camille). J'ai également organisé une séance photo à Paris, que j'ai préféré faire entièrement masqué par prudence (et prendre des photos masqué c'est pas cool, la buée obstrue le viseur...) J'ai passé une soirée chez un vieux copain, où j'ai croisé sa femme, sa fille et le copain de sa fille...
Bref, tout ça pour dire que je n'ai pas pris *aucun* risque. Mais j'ai limité ma prise de risque au maximum, plus sans doute que je ne l'aurais fait si je n'avais pas eu cette épée de Damoclès du test PCR du retour.
Où est-ce que je veux en venir ? A cette histoire de quarantaine, en fait. Je comprends la raison de la quarantaine, particulièrement ici à Hong Kong où chaque résurgence du virus a été directement liée à des arrivées de l'extérieur. Mais en même temps, avec le peu de statistiques que je comprends, il y a un peu d'absurde à cette situation.
Quand nous sommes descendus du bus nous amenant de l'aéroport à notre hotêl de quarantaine, le personnel de l'hôtel qui nous accueillait était entièrement vêtu d'une combinaison plastique, avec masque et visière. On se sentait comme des pestiférés. Ça m'a frappé parce que j'en étais à mon troisième test négatif en trois jours.
Statistiquement, est-ce que je suis plus à risque d'être contagieux que n'importe qui à Hong Kong ? Sans doute pas. Avec 50 cas détectés par jour en moyenne sur ces derniers mois, il y a au bas mot quelques centaines de cas asymptomatiques qui ne sont pas détectés.
Mes trois tests négatifs (et les deux tests négatifs de mes compagnons de voyage, en supposant que personne n'ait triché) réduisent considérablement les chances pour que je sois contaminé, ou même que l'un des tests ait été un faux négatif.
Encore une fois, je comprends les mesures et je les accepte parfaitement (pour le moment), mais je trouve qu'il y a quelque chose d'un peu absurde à me dire que je suis sans doute parmi les gens qui, à Hong Kong au moment où je vous écris, ont le moins de chance d'avoir le COVID, statistiquement.
Ah, et sinon vous serez sans doute soulagés d'apprendre qu'avec l'oreiller plus mou livré hier par la réception de l'hôtel, j'ai passé une bonne nuit, dormi de 11 heures à 7 heures. 
 
 

samedi 6 février 2021

ben... due to the pandemic (2)

ben 2ème jour de quarantaine à hong-kong
 
"Ma seconde journée en quarantaine n'a pas bien commencé. A 2h30 du matin, je me suis réveillé avec une migraine carabinée. Si je suis occasionnellement sujet aux migraines, surtout en décalage horaire, il est très rare qu'elles me réveillent. J'ai finalement réussi à me rendormir pour faire une nuit presque normale.
Depuis une dizaine d'années, en vieillissant, je me rends compte que je suis de plus en plus sensible à la qualité des oreillers. Enfin, qualité n'est pas le mot : il faut qu'ils aient une certaine densité pour que je dorme bien. Plus, et c'est trop dur, j'ai constamment mal à la nuque. Moins et c'est trop mou, j'ai l'impression de dormir sur ma main. Là, ils sont clairement un peu trop durs, même s'il va bien falloir faire avec.
La victoire de ce matin, par contre, c'est que j'ai réussi à ouvrir la fenêtre. Vous n'imaginez pas ce que cette bouffée d'air du dehors m'a fait du bien. J'allais dire "air frais" mais ne nous leurrons pas, on est à Hong Kong, il n'y a rien de très frais. Il n'empêche, ouvrir une fenêtre c'est s'échapper un peu, et je pense dorénavant que ma fenêtre sera ouverte toute la journée.
Il fait froid dans ma chambre. J'ai eu beau régler l'air conditionné à une température normalement agréable, il fait froid. Heureusement que je reviens de France et que j'ai plein de pulls et de sweats dans ma valise. Néanmoins, je ne mets pas de chaussettes. Après tout, je n'ai plus besoin de chaussures pendant trois semaines, je ne vais pas salir des chaussettes.
Pour assurer que la quarantaine soit totale et qu'on ne voie personne, les repas nous sont déposés devant la porte à l'heure que nous souhaitons. Il y a un peu de choix, même si comme souvent ici les associations sont improbables. Ce matin par exemple, j'avais le choix entre l'option "chinoise", une soupe de macaronis au jambon, et l'option "européenne", un poisson frit avec une saucisse et du pain. J'ai pris l'option "chinoise". Tant qu'à faire dans le petit déjeuner bizarre, autant prendre celui que le cuistot du coin saura préparer.
Pour le moment, le moral est bon. Encore heureux me direz-vous, il y a encore 19 jours à tenir. "
 
dessin de fred 

vendredi 5 février 2021

ben... due to the pandemic (1)

ben est résident à hong-kong, et photographe amateur, entre autres. vous pouvez le suivre sur instagram@benfelten. 

il nous raconte chaque jour les conditions de son retour de france.  pour voir comment c'est ailleurs.

c'est un peu long mais c'est intéressant et traité avec humour.


"Contexte : Je suis rentré en France trois semaines pour passer du temps avec mon aîné que je n'avais pas vu depuis 1 an (et vice-versa). Au retour, je suis sujet à une quarantaine de 21 jours en isolation totale. Je vais essayer d'en parler un peu tous les jours.
Pour ce premier jour de mon journal, je vais vous parler... d'hier. J'aurais tout le temps par la suite de vous décrire mon petit chez moi et de vous parler de mes états d'âmes quand ils arriveront (inévitablement). En attendant, je veux vous parler de mon périple du retour, de ma chance incroyable, des conditions sanitaires des deux côtés et des petits gestes qui vous changent un voyage.
Avant de partir de France mon niveau d'angoisse était maximal. Je ne me souviens pas d'avoir autant stressé à part dans les jours suivant mon premier diagnostic de tumeur probable il y 5 ans. Deux raisons essentielles : d'une part, un test PCR à effectuer moins de 72 heures avant le départ, sauf que le labo à Compiègne me recommande de le faire en fait 76 heures avant (c'est à dire au plus tard des RDV de tests qu'ils proposent trois jours avant le départ) sinon je risquais de ne pas avoir les résultats. À ajouter à cela au moment de récupérer les résultats un refus de leur part de signer et tamponner l'attestation demandée par le gouvernement de HK certifiant (en Anglais) le test négatif. Et pour couronner le tout, mon vol transitant par Amsterdam, KLM qui change les règles trois jours avant le départ et demande un test antigénique 4h avant le départ.
Finalement, c'est ce dernier point qui m'a sauvé, contre toute attente. Après avoir appelé toutes les pharmacies de Compiègne pour faire le test, je finis (le samedi matin pour le samedi soir) par confirmer un test disponible qui peut être effectué pour 14h30 (le vol était à 18h15). Et là, trait de génie, je fais signer le document Hong Kongais par la pharmacie qui elle ne voit pas de problème à signer et tamponner. Pour l'anecdote, la laborantine qui faisait les prélèvements devait après moi prélever tous les joueurs d'une équipe de foot amateur. Elle était passablement remontée, arguant (assez justement) que le personnel médical avait mieux à faire. Je lui souhaite bon courage, et elle me répond : "de toute façon, j'ai démissionné, j'en ai plus que pour deux jours". On est pas sortis de l'auberge.
Bref, à Roissy au check-in, on me demande mes tests, ça passe, je suis (un peu) rassuré. A l'embarquement on me les demande à nouveau et là le gars tique un peu. C'est les 72h. Il pose la question à sa collègue, qui lui dis en substance : "72h c'est trois jours, tu vas pas le faire chier pour quelques heures..." Ouf, ça passe. A priori plusieurs passagers ont été refoulés, donc je me sens très très chanceux. Le vol est bondé, sans doute à cause de l'annonce de fermeture des frontières pour le lendemain.
A Amsterdam, je prends mon temps pour changer de terminal vu que j'ai trois heures à tuer. Le terminal où est le vol de Hong Kong est un terminal "prise de température". Je me demande, avec l'habitude de Hong Kong (où on ne rentre pas dans un espace clos sans qu'on nous prenne la température), "pourquoi pas tous les terminaux et tous les vols ?" A la gate on vérifie mes papiers, et là je comprends que le test PCR est trop vieux, et de toute façon pas traduit en Anglais vu que le Labo à Compiègne à refusé de me signer le formulaire. Mais heureusement le test de la Pharmacie est dans les temps et traduit. Ça passe crème. Est-ce un PCR ? Je n'en sais rien, je ne veux pas le savoir, ça passe, c'est tout ce qui compte.
On est quatre dans le vol Amsterdam-Hong Kong. Il y a 9 membres d'équipage, dans un avion de 200 places probablement. C'est irréel. La seule fois où j'ai vu quelque chose de comparable c'est lors de mon retour Pékin-Londres le 31 décembre 1995 où British Airways avait annulé mon retour direct pour me rerouter sur Hong Kong (la seule fois où j'ai atterri à Kai Tak). On était 8 sur le Hong Kong-Londres. Mais contrairement à ce vol là, le personnel de KLM a plus de sens commercial et organisationnel. Ils ont un passager en Business et trois en Éco, donc ils réunissent tout le monde en Business pour n'ouvrir qu'une seule cuisine. Voilà du coup un vol bien agréable qui fait retomber la pression.
Arrivé à Hong Kong, c'est un véritable parcours du combattant qui fait face aux passagers. A la manière typiquement procédurière d'ici, on franchit une dizaine de guérites toutes dédiées à une micro-tâche : vous faire remplir un formulaire, vérifier votre numéro de téléphone, vous faire télécharger l'application de suivi de quarantaine, vous installer le bracelet électronique, 
vérifier votre test PCR, et refaire un test PCR. On attend sur place les résultats de ce dernier, assis à une table dans un hall d'aéroport grand ouvert, les tables étant espacées de 2m les unes des autres. Tout le personnel porte à minima masque et visière, quand ce n'est pas carrément une combinaison complète.
On nous avait prévenu qu'il fallait attendre 5 heures, mais finalement on a les résultats au bout de 2. C'est mon troisième test négatif en quatre jours. Ensuite, on va à l'immigration, on récupère nos valises, et on fait la queue pour le bus affrété pour notre hôtel de quarantaine. Je suis au Metropark Kowloon. Non pas que ça ait la moindre importance en pratique, vu que je ne sortirais pas de ma chambre pendant les 21 jours à venir. Si je sors, je pars en camp de quarantaine direct, et je suis passible de 10000 EUR d'amende et de 6 mois de prison. Fin annoncée de la quarantaine le 20/02 à minuit.
Arrivé à l'hôtel, on me demande ce que je veux dîner (c'est plutôt bienvenu, parce que je mange peu dans les avions et là je commençais vraiment à avoir faim) et je monte dans la chambre qui sera mon chez moi exclusif pendant trois semaines. A vue de nez ça fait 9 mètres carrés, un grand lit, un bureau malpratique et une TV. Il va falloir faire avec. Je vous montrerais ça demain.
Vu de France, tout cela peut sembler excessif. Mais à titre de comparaison, Hong Kong a environ 50 cas par jour en moyenne depuis début décembre (ce qui est considéré comme la "4ème vague" ici) pour une population de 7,5 millions d'habitants. Un peu comme si la France avait 400 cas par jour au lieu de 20000, quoi..."

jeudi 4 février 2021

la ville du quart d'heure

je ne savais pas que ce concept avait été théorisé par un chercheur franco-colombien, carlos moreno. c'est pourtant exactement ce que je considère comme étant le secret de la qualité de la vie, et ce depuis des années.

 


une ville à taille humaine dans laquelle on trouve tout à moins de 15mn. pas de temps en transport, ni de transport en commun, pas de stress.

copenhague y est déjà convertie, d'autres villes suivront. il ne s'agit pas de réinventer la roue ni même de construire de nouvelles infrastructures mais au contraire d'utiliser celles qu'on a déjà en les affectant à plusieurs missions. favoriser les petits commerces de proximité, retrouver une vie de quartier.

j'ai eu la chance de vivre dans des villes où c'était plus ou moins possible et je ne recherche que ça.    

et à saint gilles c'est exactement ça : la mer, la campagne, le marché, quelques petits magasins indispensables, coeur de ville avec la nature à côté.

génial ce moréno


au revoir et merci

en ce 31 décembre 2022 leptitludeparlemonde baisse le rideau. après 2320 articles et 382 642 visites il est temps pour lui de mettre un term...