les amateurs auront reconnu la definition du tango selon un illustre porteno qui a pour nom enrique santos discepolo ; enfin il n'etait peut etre pas porteno du tout, c'est a dire habitant de buenos aires, et d'ailleurs la prof de jeudi soir non plus, elle etait allemande, et repondait au doux quoique fort guttural prenom de regina...
mais par contre qu'est ce que c'etait triste... si on pense que le negrier appelait tango l'enclos dans lequel il parquait les esclaves noirs avant l'embarquement, ca donne une idee de l'enthousiasme qui illuminait nos visages en esquissant les pas (en gros un devant l'autre) dont elle venait de nous expliquer tres longuement l'enchainement et la signification profonde.
dieu merci les plaintes dechirees et lancinantes du bandoneon venaient sauver les impudents dont les baillements quoique reprimes auraient sans doute deplus a la sculpturale maxima regina.
merci surtout a notre primesautiere polka (danse originaire de boheme, qui peut etre piquee, sautee, glissee ou tournante mais toujours a deux temps, de tempo assez rapide, aux rythmes bien articules donc tout sauf triste) merci donc a notre polka pour avoir agremente la soiree de ses mines, faceties et lechouilles et que la fameuse pensee triste qu'elle se danse ou non n'a absolument pas effleuree...
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