dimanche 28 janvier 2018

liberté de parole

puisque le credo actuel est "libérons la parole des femmes", moi je l'ai libérée. mais c'est pas au sujet de weinstein (dont bien sûr je vous parlerai un de ces 4) mais au sujet de van gogh. au grand dam de mes interlocuteurs de samedi dernier, affreusement choqués.

moi chus pas fan de van gogh, c'est comme ça. 

petit rappel de sa bio.
sa carrière est assez courte, il commence à peindre en 1880 après avoir exploré plusieurs voies (prédication, commerce de l'art, enseignement). il débute par une période de galère qui se traduit dans sa peinture : il peint des gens à la mine patibulaire dans un environnement glauque, humide et sombre, en hollande.

 1885. "les mangeurs de pommes de terre"


paris met un peu de couleur dans ses toiles à défaut de les mettre dans sa vie, ce qui se voit notamment dans ses toiles japonaises, assez différentes de ce qu'il fait d'habitude

1886


sans le sou pour payer des modèles, malgré le support constant de son frère, il peint beaucoup d'autoportraits

1886-1887
 


puis en 1888,  il descend dans le sud, dont les couleurs et la chaleur ne suffiront pas à le sortir de ses états dépressifs, ce qui ne l'empêchera pas de peindre frénétiquement


 août 1888


octobre 1888

en 1889 il est interné à l'asile mais peint toujours beaucoup, notamment les fleurs du jardin, des iris

1989

puis il quitte l'asile, remonte dans la région parisienne et décède le 29 juillet 1890 d'une balle de pistolet. suicide ? assassinat ? personne ne sait... 
il aura vendu 2 toiles en tout et pour tout de son vivant sur les 900 toiles et les 1100 dessins produits en moins de 10 ans. 
tout cela est bien triste. et c'est bien cela qui ressort de sa peinture, la tristesse.
j'aime pas le dessin, ni sa technique de couleurs, ni ses sujets mais ce que je n'aime pas, surtout, c'est la tristesse que ses toiles dégagent, à part la période japonaise.  

et bien mes hôtes en ont été tout retournés...
ça me fait penser à cette excellente pièce de yasmina reza "art" dans laquelle trois amis se fâchent au sujet d'une toile entièrement blanche d'un peintre très bien coté.

et bien moi j'aime pas van gogh. j'ai le droit, non ?

1 commentaire:

  1. Compagnon Idéal28 janvier 2018 à 21:59

    C'est toujours plus intéressant d'avoir des débats sur Van Gogh que sur la dernière télé-réalité... ;)

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au revoir et merci

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